mercredi 6 novembre 2019

#ChallengeAZ 2019 - Eléphant, Eurêka, Elaguer, Enigme

Initié par Sophie Boudarel de la Gazette des Ancêtres, le ChallengeAZ est devenu un rendez-vous annuel incontournable. Il propose aux généablogueurs de rédiger, chaque jour de novembre (sauf le dimanche), un article en suivant les lettres de l'alphabet. Pour ma quatrième participation, j'ai choisi de solliciter mes abonnés Twitter dans le cadre d'un défi estival devenu rapidement un concours de mots suivi par une cinquantaine de personnes. Merci à eux ! Au final, j'ai choisi pour chaque lettre trois mots qui devront me servir pour la rédaction des mes articles...


***


Cinquième jour du ChallengeAZ 2019 ; la lettre E m’attend aujourd’hui avec son lot de mots. Et ô surprise, ce ne sont pas trois mots que j’ai choisis mais quatre. Mais où avais-je la tête ?

Ma tête justement. J’essaie de me concentrer pour en faire ressortir quelque idée qui me permette de relever ce défi du jour. ELEPHANT…

On peut partir d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Un peu comme un notaire et son greffier qui réaliseraient un inventaire après décès dans une maison cossue emplie de babioles et autres objets décoratifs ? Mouais… bof comme idée.

Mes pensées me font ensuite voyager. Eléphant d’Asie ou d’Afrique ? A priori, je n’ai aucun ancêtre voyageur. Bon. Hypothèse abandonnée.

Et puis je pense à ce film réalisé par Yves Robert en 1976 dans lequel on retrouve notamment Jean Rochefort et Claude Brasseur. Vous rappelez-vous du titre ? Un ELEPHANT ça trompe énormément. OK. Elle est facile, mais j’essaie de tirer le bout de fil qui dépasse de la pelote pour voir ce qui peut se cacher derrière.

Un éléphant ça trompe oui. Un peu comme le généalogiste qui part sur des pistes ou hypothèses erronées. Oui. Le généalogiste peut se tromper. Avouons-le.



Combien de fois sommes-nous partis sur des pistes ou des chemins scabreux pour essayer de combiner quelques maigres indices ? Oui, quelques fois, nos recherches nous amènent à de véritables ENIGMES, dignes de celles du père Fouras (oui, désolé pour cette référence culturelle de haut-niveau !).



Des homonymes, des ancêtres voyageurs ou encore des mères célibataires… autant d’éléments qui compliquent la tâche et qui demandent à développer différentes hypothèses. Par exemple, je suis actuellement en cours de recherche de l’ascendance d’une de mes ancêtres qui me pose un problème, une véritable ENIGME.

Thérèse BERNARD, c’est ma sosa 255, une aïeule de ma lignée cognatique, mais c’est également une impasse. Thérèse BERNARD a été mariée à Nicolas ARNOULT et a vécu à Metz au début du 19ème siècle. D’après l’acte de mariage de sa fille, elle serait décédée à Metz en mai 1817. Pourtant, bien qu’il existe bien un acte de décès à son nom, il est signalé que Thérèse BERNARD est veuve d’un certain Nicolas MATHIEU. J’ai beau avoir cherché, je n’ai retrouvé aucun mariage avec les deux maris, que ce soit à Metz ou bien à Moyeuvre-Grande (sa commune d’origine). Je me suis alors employé à chercher tous les Nicolas ARNOULD et les Thérèse BERNARD…. Et j’en ai trouvé.

Plusieurs branches possibles… Il me faut ELAGUER. Muni de ma tronçonneuse, je découpe les branches les plus absurdes, les moins probables…

Pour l’heure, je n’ai aucune certitude. Il me faut aller aux Archives Départementales de la Moselle pour retrouver des actes notariés ou de la Justice de Paix qui me permettraient, je l’espère de crier dans la salle de lecture silencieuse :  

EURÊKA !!!!

4 commentaires:

  1. Bien casé encore une fois ! Je te souhaite bonne chance pour résoudre ton épine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Christelle. Il me faut maintenant trouvé le temps d'aller aux AD57 !

      Supprimer
  2. Chapeau bas ! Bravo pour réussir à vous en tirer aussi bien avec des mots aussi improbables !

    RépondreSupprimer