jeudi 4 avril 2013

D comme « Débuts »



Les motivations qui conduisent à débuter sa généalogie varient énormément en fonction des personnes. Pour ce quatrième jour du Challenge AZ, voici mon témoignage sur mes débuts en généalogie, et sur les évolutions de cette passion au fil des années… 

Mes véritables débuts en généalogie commencent en 2010. Je ne sais s’il y a un lien de cause à effet, mais cette envie de connaître mes ancêtres est venue peu après le décès de ma grand-mère paternelle. Je ne partais pas de rien puisque mon père avait déjà commencé ce travail il y a plus de vingt ans. A cette époque, point d’internet, d’archives en lignes, ou de Geneanet, mais simplement le téléphone, un crayon, du papier à lettre et des timbres… Malgré le peu de moyens à sa disposition, il a tout de même réussi un bon travail, qu’un de mes oncles a poursuivi (et poursuit encore aujourd’hui) après le décès de mon père.

Ma branche paternelle était donc bien avancée, et je décidais de travailler sur la branche maternelle. Les quelques informations que j’avais à ma disposition étaient quelques photos, un livret de famille et des souvenirs… De proche en proche, et avec un peu de recherches auprès des mairies, des archives départementales, je suis arrivé à dépasser le 19ème siècle. S’ouvrait alors à moi les bases de données existantes… Je me suis alors inscrit sur Geneanet et deux autres sites commerciaux à abonnements…
 
Remonter le fil du temps et des générations et remplir les cases d’un arbre encore vierge

 Au tout début de mes recherches, ma motivation principale était de remonter le temps en sautant de générations en générations pour trouver le plus vieil ancêtre identifiable. Mon travail consistait surtout à travailler sur la base d’arbres publiés sur internet et des bases de données issues des dépouillements du cercle généalogique de la Moselle. Habitant aujourd’hui loin de ma région d’origine, l’accès aux données par internet et un avantage. Assez rapidement, mon arbre grandissait pour atteindre plus de 3000 personnes… Cependant, au fil du temps, cette façon de faire me gênait car je ne maîtrisais pas la source de l’information, ne sachant pas si ce que je notais était juste ou faux… Pire, je remarquais que des informations reprises sur certains arbres étaient infondées. Après quelques croisement d’informations, je me rendis compte des erreurs existantes (j’en parlerai demain…).
 
Retour aux sources…

Courant 2011, je repris intégralement et recommençant ma généalogie de A à Z, en me basant uniquement sur les informations dont je maîtrisais la source. Mes quelques rares visites en Lorraine m’ont permis d’aller aux archives départementales, mais le temps était généralement trop court. Je repris les demandes d’actes auprès des mairies (dont celle de Volstroff qui fut particulièrement attentive à mes demandes).

En décembre 2011, la publication sur internet d’une partie des registres paroissiaux de la Moselle fut pour moi d’un grand secours. Je dépouillais alors les registres de Luttange, Aboncourt…
Ma généalogie devint alors beaucoup plus méthodique, et chaque information fut « sourcée »… A la quantité d’information, je préfère maintenant la qualité.

Comprendre, analyser

Petit à petit, on devient de plus en plus "intime" avec des couples, des hommes et des femmes que nous n’avons jamais connus, mais dont l’histoire commence à nous paraître familière. Des seuls sacrements de l’église catholique, ces fameux BMS, on s’intéresse de plus en plus à leur vie, leurs métiers…


A partir de là, j’ai commencé à me poser de plus en plus de questions. Pour y répondre, j’ai  diversifié les sources. J’ai débuté par les archives notariales, puis les archives militaires, en passant par le bureau des enregistrements, le cadastre…


Aujourd’hui, je n’ai pas forcément l’impression de ne faire que de la généalogie. Je fais à la fois de l’histoire, géographie, sociologie, climatologie… Grâce à toutes ces disciplines, et en croisant des données diverses et variées, on arrive petit à petit à retracer quelques aspects de l’histoire de nos ancêtres… Même s’ils n’étaient pas rois, seigneurs ou bourgeois, ils n’en demeurent pas moins des personnes à respecter, avec leurs qualités et leurs défauts, avec leurs valeurs, leurs caractères…

1 commentaire:

  1. Je me retrouve dans cet article, même si de mon côté l'étape organisation méthodique n'est pas encore franchie ;-). Bonne poursuite de ce challenge !

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