Je ne m’étalerai pas sur sa naissance et la recherche de son père biologique, puisque ces questions ont été abordées dans le précédent #Projet3Mois (Épisode 2 : Qui est le père de Louis-Joseph Walentin ? et Épisode 5 : des actes retrouvés). Pour autant, soyez sans crainte ! Je ne manquerai pas de faire mention des éventuelles avancées que je pourrai faire au hasard des recherches que je vais faire !
La vie de Louis-Joseph couvre toute la première moitié du 19e siècle. Cette période offre, pour le généalogiste, une multitude de sources d’un grand intérêt comme le cadastre, les tables de successions en absences, les registres matricules ou autres documents dont certains sont apparus après la Révolution française.
Pour ce #Projet3Mois, j’ai décidé d’étudier la vie de Louis-Joseph de sa conscription (à l’âge de 18 ans), à son décès en 1849 (à l’âge de 60 ans). J'ai déjà beaucoup d'informations en ma possession mais il reste quelques interrogations et des sujets que je voudrais approfondir. La suite de mon article vous propose les principaux points que je vais étudier, ce qui constitue mon plan de recherche pour les trois prochains mois.
Mon plan de recherche
1/ La question du W et de l’apprentissage de l’écriture chez les V(W)ALENTIN
W comme Walentin ! Voici typiquement un article du #ChallengeAZ ! Et effectivement, j’en avais déjà parlé en 2013.
Je souhaiterais aujourd’hui essayer d’aller plus loin dans mon analyse. Pourquoi le V s’est-il transformé en W ? Qui a eut cette initiative ? Pourquoi ? Comment ce W s’est-il « propagé » dans les branches de l’arbre généalogique?
Cette étude me permettra également d’étudier l’apprentissage de l’écriture dans la famille. En effet, le grand-père de Louis-Joseph, Bernard Valentin, ne savait par écrire comme en témoignent les premiers actes où il appose simplement une marque ordinaire. Pourtant, après plusieurs années, Bernard apprend à signer. Ces enfants suivront ensuite une éducation et apprentissage de l’écriture qui permettra notamment à l’un de ses fils de devenir greffier puis maître d’école. Les enfants de Louis-Joseph apprendront également à signer et écrire.
Signature de Louis-Joseph Walentin en 1818 (AD57) |
2/ La conscription de Louis-Joseph et étude « sociologique » des conscrits mosellans de 1807
En 1807, Louis-Joseph est âgé de 18 ans. En avril, l'Empereur demande la levée des conscrits de 1808 par anticipation, soit 60 000 hommes. Louis-Joseph ne déroge pas à cette décision et malheureusement, tire le mauvais numéro. Il part donc avec le 13ème régiment de ligne en juin de cette même année. Comment se passait la conscription durant le Premier Empire ? Comment ont-elles été vécues par les hommes dans les campagnes ?Voltigeur et carabinier français de la ligne d'après Hippolyte Bellangé. |
3/ Le parcours de Louis-Joseph dans la Grande Armée
Louis-Joseph a combattu dans le 13ème de ligne, puis dans le 119ème régiment d'infanterie légère. Après une instruction à Ostende, son bataillon a été transféré à Dax pour partir ensuite en Espagne. Il a ainsi participé à de nombreux combats avant d'être blessé à l'avant-bras en 1811. J'aimerais aujourd'hui préciser son parcours : quel a été son itinéraire ? Comment se passait la vie de soldat dans la Grande armée ? Quelles ont été les circonstances de sa blessure ? Comment s'est déroulé son retour ?
4/ Vie sociale et économique de la famille de Louis-Joseph
Catherine Valentin et Jacques Régulier sont décédés en 1809 avec une situation financière peu confortable. Ils n’avaient aucun bien immobilier et la vente de leurs biens mobiliers a été nécessaire pour pouvoir payer leurs dettes. Ainsi, Louis-Joseph ne pouvait compter que sur lui-même pour assurer la vie de sa famille. Or, à son décès en 1849, on apprend qu’il était propriétaire d’au moins deux maisons et qu’il n’avait aucune dette. Comment a-t-il pu réussir à assurer la sécurité financière de sa famille ? Quels étaient ses sources de revenus ? Comment s'est-il finalement enrichi pendant sa vie ?
5/ Les liens de famille avec ses frères et sœurs ?
Du côté de sa mère, Louis-Joseph avait un demi-frère et une demi-sœur (Jean Jacques Régullier et Marguerite Gasner). Ont-ils conservé des liens durant leur vie ? Sont-ils restés proches ? Pour répondre à ces questions, je vais devoir notamment retrouver les différents actes des évènements qui ont ponctué la vie des trois enfants de Catherine Valentin.
Passionnant encore une fois ! Bonne chance dans ta quête, j'ai hâte de lire la suite !
RépondreSupprimerMerci beaucoup Christelle ! J'espère que mes articles sauront trouver l'intérêt de mes lectrices et lecteurs ;)
SupprimerJe n'en doute pas !
SupprimerBonnes recherches, je vois que tu es parfaitement organisé, bravo
RépondreSupprimerMerci Brigitte ! Organisé... du moins j'essaye :p
SupprimerC'est vrai qu'en s'organisant un peu, on se disperse un peu moins. C'est à force de la lire la Gazette des Ancêtres... je crois que Sophie a réussi son coup ;)
Quelle organisation ! Bravo et bon courage. Au plaisir de lire les articles à venir.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Catherine !
SupprimerJe lis votre plan de recherche après avoir étudié un article pour "mind-mapping" (éventuellement!) mes résolutions pour la nouvelle année. Quelle coïncidence! Je devrais prendre exemple sur vous également. Bonne chance dans vos recherches dans les 3 mois à venir. Annick H.
RépondreSupprimerMerci Annick pour votre commentaire et vos encouragements ! La mind-map est un bon outil pour structurer ses idées ! A très bientôt !
SupprimerBon sang ! Je crois que je vais essayer de m'organiser moi aussi ! J'ai quelques projets en souffrance parce que je papillonne un peu trop, ça me donne envie de m'y replonger et de les reprendre avec méthode !
RépondreSupprimerMerci Raymond ! C'est bien de s'organiser effectivement, mais c'est aussi bien de papillonner quelques fois, car ça nous permet d'ouvrir à des perspectives que l'on avait pas imaginées ! A bientôt !
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