jeudi 25 janvier 2018

#Généathème - Trois mois pour ma généalogie et revoir ma méthode de travail

Parmi les Généathèmes du mois de janvier 2018, Sophie Boudarel de la Gazette des Ancêtres nous propose de choisir un sujet particulier et de nous y pencher, ceci pendant trois mois. Trois mois, c’est un temps qui permet de se concentrer et d’approfondir un sujet. C’est également un temps assez long pour pouvoir établir des contacts avec des personnes ressources, visiter les salles de lecture des archives… Pour cette période de janvier à mars, j’ai choisi de m’attaquer à Catherine VALENTIN, mon sosa 481, qui concentre beaucoup de mes questions et épines généalogiques. Mais avant, je souhaite vous faire partager mes réflexions sur ma façon de travailler et mon idée de faire perdurer cette méthode de « Trois mois pour un sujet ». 

Un généathème, et bien plus encore ? 


La proposition de ce Généathème m’a amené à faire un bilan sur ma méthode de travail. J’ai bien différents sujets et projets en cours (beaucoup), mais j’avoue que mon organisation n’est pas la plus efficace qu’il soit. Lors de mes recherches, j’ai souvent tendance à « papillonner » de sujets en sujets ou de personnes en personnes. Combien de soirs j’ai pu démarrer mes recherches sur une branche, puis je trouve par hasard des informations sur une autre, puis je termine très souvent la soirée sur le Kiosque lorrain, en train de feuilleter la presse ancienne… Bref, je n’ai pas été très productif !

Le principe de choisir un sujet principal pour une période de trois mois fait écho aux méthodes préconisées dans le monde de l’entreprenariat pour gérer et organiser ses projets de développement d’activité. Trois mois c’est une période assez courte pour de donner des objectifs concrets, mais également assez longue pour approfondir les sujets et passer à l’action. Alors, pourquoi ne pas faire de cette méthode, une méthode de travail pour ma généalogie ?

Je vais donc tester ce principe pour le premier trimestre, en lien avec le Généathème de ce mois de janvier. En parallèle, je vais bien évidemment poursuivre mes recherches sur d’autres sujets, mais ma priorité et mon obstination se concentreront sur le sujet défini.

Prendre le temps d'approfondir et de regarder le moindre détail... (source: Pixabay)

Que vais-je faire pendant trois mois ? 


A chaque début de trimestre, je vais donc choisir un sujet de travail. Durant cette période, je vais :

  • Définir mes objectifs de recherche (c'est-à-dire les questions pour lesquelles je dois trouver des réponses)
  • Vérifier l’ensemble des sources déjà récupérées, prendre le temps de retranscrire ou retraduire, noter chaque détail et les interpréter, 
  • Réaliser de nouvelles recherches, tenter des pistes inexplorées, envoyer des mails, contacter des spécialistes du domaine, des historiens, des généalogistes, prendre le temps de me documenter, lire, visiter les archives… 
  • Noter l’ensemble de ces éléments dans un document de recherche, qui me permettra de centraliser les informations et éviter les pertes ou l’éclatement des données. 

A la fin de la période, même si je n’ai eu réponse à toutes mes questions, j’aurai formalisé un document de travail qui synthétisera le fruit de mes réflexions, les réponses à mes questions et les éventuels sujets à travailler encore.

Cette idée de prendre le temps d’approfondir me plaît particulièrement car elle va me permettre d’aller plus loin sur des sujets qui lient l’histoire de nos aïeux avec la « grande Histoire », sur les us et coutumes, la justice, les modes de vie, le travail dans les champs…

La guerre de Sept Ans, un sujet que je vais devoir approfondir ! (Source Gallica/BNF)
 

Le sujet pour le premier trimestre 2018 


Pour ce premier trimestre de l’année 2018, j’ai décidé de m’attaquer à une de mes principales épines généalogique : la vie tourmentée de Catherine VALENTIN, mon sosa 481, pour qui j’avais déjà rédigé un article en janvier 2014.

Catherine VALENTIN est la fille de Bernard VALENTIN et de Barbe GARAND. D’après l’acte de son second mariage, elle est née en décembre 1760 à « Escasel », qui est sans doute une transcription phonétique de Hesse-Cassel (en Allemagne). Son père était peut-être militaire pendant la guerre de Sept Ans. Catherine eut deux enfants naturels, puis se maria avec Jacques REGULIER, originaire de la Mayenne et elle divorça (de gré ou de force ?) car son mari était émigré. Ensuite, elle mit au monde une fille, issue de son deuxième mariage, dans un village situé à plus de 20 kilomètres de son lieu d’habitation. Enfin à son décès, elle vivait à nouveau avec son premier mari, avec qui elle aurait été à nouveau mariée…

J’ai donc beaucoup de questions à résoudre et de sujets à approfondir, que je synthétiserai dans un prochain article.

C’est parti pour une réouverture d’une enquête qui je l’espère, sera passionnante!

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