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vendredi 29 novembre 2019

#ChallengeAZ 2019 - Y'a d'la joie, Youpi, Yeux

Avant-dernier jour du #ChallengeAZ et dernier vrai article avant la lettre Z de demain pour laquelle je prépare une contribution un peu particulière. Je vous propose aujourd'hui une histoire familiale que m'ont inspiré les termes Y'a d'la joie, Youpi et Yeux.






***

Y'A D'LA JOIE... cela me fait penser bien évidemment à la chanson de Charles Trenet écrite en 1936, dont je vous propose l'écoute, si vous le souhaitez. :)




Écoutez bien les paroles du début :

Y'a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
Y'a d'la joie dans le ciel par-dessus le toit...

Y'A D'LA JOIE, bonjour bonjour les hirondelles... voilà une phrase que mon arrière-grand-père, sa femme et ma grand-tante auraient pu chanter un beau jour de mai 1945... le 24 mai précisément.

En ce matin de printemps, le soleil est radieux à Marange-Silvange. Le village est libéré depuis plusieurs mois et la guerre est terminée. Pourtant, à la maison de mon arrière-grand-père, on est toujours sans nouvelle de Pierrot, mon papi, qui est parti depuis plus de deux ans sur le front de l'Est, enrôlé de force et soldat Malgré-Nous. Voilà près d'un an que la famille attend...

Ce matin là, ma grande-tante, alors âgée de 15 ans, a ouvert sa fenêtre en grand pour aérer sa chambre et le lit. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'une hirondelle entre dans la pièce en tournant autour d'elle. "Papa ! Papa ! Il y a une hirondelle dans ma chambre ! " crie-t-elle.

Mon arrière-grand-père vient alors la voir et lui dit que c'est là à un bon présage car l'hirondelle est souvent annonciatrice d'une bonne nouvelle.

Une bonne nouvelle. Bien évidemment, la famille en attend une...

Et voilà, que dans la journée, une voisine vient courir vers la maison en criant: "Madame Hourte ! Madame Hourte ! Vl'à votre grand qui revient ! Venez vite !".

La voilà la bonne nouvelle ! Pierrot remonte la rue, habillé de vêtements civils et considérablement amaigri... Malgré tout, il est vivant.

Sans doute ma grande-tante aurait pu crier un grand « YOUPI » au retour de son frère, mais je crois plutôt que ce sont des larmes qui ont coulé dans ses YEUX ce jour là…

Alors, en souvenir de ce jour mémorable, je me permets de chanter encore une fois ces quelques strophes :
Y'A D'LA JOIE bonjour bonjour les hirondelles
Y'A D'LA JOIE dans le ciel par-dessus le toit 
Y'A D'LA JOIE et du soleil dans les ruelles 
Y'A D'LA JOIE partout Y'A D'LA JOIE

samedi 15 juin 2019

#RDVAncestral - Soldat malgré-moi


Voici quelques mois que je n’ai pas pris le temps de partir à la rencontre de mes ancêtres. Pour l’heure, je n’arrive pas à me concentrer et j’ai du mal à trouver l’inspiration qui me conduira à partir dans le passé. Une page blanche… voilà ce que j’ai sur mon écran d’ordinateur. Dépité, je me décide à me coucher… peut-être que la nuit portera conseil ?


Allongé dans le lit, mon esprit vagabonde. Mes pensées commencent à devenir vagues jusqu’à ce que je ressente des frissons qui me parcourent le corps. Puis, c’est comme si le gel m’envahissait : les pieds, les jambes, les mains… Je suis transi de froid. Au loin, j’entends des grondements sourds… comme du tonnerre. Ne sachant ce qui m’arrive, je n’ose pas ouvrir les yeux.

Soudain, je perçois les pas d’un homme qui avance vers moi en me criant d’un ton autoritaire : « Franzose ! Steh Auf ! Schnell !! ».

Je suis bien obligé d’ouvrir les yeux et de me confronter à la réalité qui est devant moi. Cet homme qui me demande de me lever est certainement un officier allemand. Mais dans quelle situation me suis-je mis ?

Sous ses ordres, je me lève et récupère le paquetage qui était à côté de moi ainsi qu’un fusil qui devait être le mien. L’officier quitte enfin la pièce en continuant à vociférer des mots que je n’arrive pas à comprendre. La peur m’envahit, je commence à paniquer, je frissonne.

Dans cette étrange situation, je n’ai même pas remarqué la présence d’un jeune homme à quelques pas de moi, un soldat allemand sans doute. Il se lève de sa chaise et vient dans la direction. « N’ayez crainte, je suis français, tout comme vous ». Le ton est posé, et ses propos rassurant arrivent à me calmer un peu. Pourtant… son visage… non, je ne rêve pas, ce jeune soldat est mon grand-père, mon papi que je n’ai jamais connu. Mes émotions se mélangent, des larmes se mettent à couler sur mes joues rougies par le froid.
 « -Je comprends, c’est difficile les premiers jours, mais on s’y fait. Enfin non… on apprend à vivre avec ses peurs et son dégout de la guerre. Je m’appelle Pierre.
-Bonjour Pierre. Enchanté. Je suis très heureux de vous connaître. Je m’appelle Sébastien
-Sébastien ? C’est un prénom plutôt rare ! » 

Pierre, Malgré-nous
Notre conversation est stoppée par un bruit assourdissant qui fait trembler notre baraquement. Alors que je sursaute, Pierre, en revanche, semble ne plus être étonné par ce qui se passe.

« - Je suis heureux de parler avec un compatriote dans la langue de nos parents. Cela fait plus d’un an que je ne suis pas rentré chez moi, en Lorraine. Mon père et ma mère me manquent terriblement et ici, nous n’avons plus aucune nouvelle de nos familles. J’espère qui ne leur est rien arrivé !
- Je le souhaite de tout cœur.
- Cette situation est éprouvante. Il y a des jours où je suis désespéré. La guerre est une abomination. Si je rentre, je me jure de ne jamais parler de tout cela. Ma famille n’a pas à entendre des atrocités pareilles. La vue des cadavres, des morceaux de chair… je ne supporte plus. Nous sommes en Lettonie depuis des mois. A quand la fin de cette guerre ? Reverrai-je un jour la maison de Marange ? Je rêve de ces matins d’été où le soleil vient doucement caresser mon visage, de ces moments où je pouvais jouer avec ma petite sœur dans les près derrière la maison… » 
Pierre commence à pleurer. La tristesse m’envahit également et nous tombons dans les bras l’un et l’autre, à la recherche d’un réconfort impossible dans cette situation.

Pourtant, ce moment de répit s’arrête brusquement lorsque l’officier allemand vient nous retrouver. Il nous ordonne de sortir pour aller combattre. Je dois alors suivre mon Pierre qui, essuyant ses larmes, avance d’un pas mécanique, comme s’il avait rangé ses sentiments au plus profond de son être.

A l’extérieur, l’air est encore plus glacial. La neige et le vent me paralysent les os. En rang, notre unité commence à marcher d’un pas décidé vers le champ de bataille. Pierre se tourne régulièrement vers moi, comme s’il voulait m’encourager à ne pas faiblir. Je connais effectivement le sort de ceux qui ne veulent pas entrer dans le rang…

Heeresgruppe Kurland - Feb 17, 1945: German Soldiers, 2Nd, Alemanes Ww2, (Source Pinterest)
Notre avancée est difficile dans la neige. Plus nous marchons, et plus le bruit des bombes et des mitrailleuses se fait assourdissant et régulier. J’ai peur, vraiment peur. Les larmes coulent à nouveau. Cette peur-là, je ne l’avais jamais ressentie. A mesure que nous progressons, les battements de mon cœur s’accélèrent. Maintenant, c’est mon corps tout entier qui tremble. Je me raidis, mon ventre est atrocement douloureux. J’ai la nausée, je ne me sens pas bien. Je n’arrive plus à respirer. Cette peur, terrible, celle qui paralyse, c’est celle qu’a vécu mon Papi pendant la guerre. Finalement, dans ce #RDVAncestral, c’est comme si je faisais corps avec lui.

Puis soudain, les évènements s’accélèrent. J’entends des cris en allemand que je ne comprends pas. La situation devient chaotique. Un premier obus vient s’abattre à quelques mètres de nous, puis un second. Nous sommes projetés à terre. Dans la confusion générale, la majorité de notre unité tente de s’enfuir alors que certains sont au sol, immobiles. J’entends des cris et des hurlements. Paniqué, je me relève et j’essaye de retrouver désespérément mon grand-père : « PIERRE !!! PIERRE !!! PIERRE !!!! ».

Le sol est jonché de débris et de choses que je ne peux pas décrire ici.

Je cherche.

Je crie.

Je hurle : « PIERRE !!! ».

Mon Dieu, où est-il ?

Enfin, il me répond. Il est à quelques pas de moi. D’une voix tremblante, il m’appelle : « Je suis là ! ». Il est blessé, très sérieusement. Je viens à lui et lui prends sa main. Dans son regard, je sens que la douleur est atroce. « Laisse-moi, c’est la fin. Personne ne viendra sauver un Franzose ».

Mais NON! Je ne peux me résoudre à laisser mon grand-père ici. Ce n’est pas possible ! Plusieurs minutes s’écoulent et lorsque le calme revient, un officier appelle l’ensemble des soldats encore valides à se repositionner. Me voyant indemne, il vient me trouver et m’arrache à Pierre en criant « Komm her ! Schnell ! ».

C’est une déchirure. Je hurle à en perdre la voix. Pourtant, c’est dans ce moment de ténèbres et de profond désespoir que vient le rayon de lumière qui transperce le chaos et vient apporter la lueur de l’espoir. Voyant la détresse de Pierre, un soldat allemand se détourne de son chemin pour aller à son chevet et lui procurer les premiers soins. Voilà. Pierre est sauvé.

Éprouvé mais soulagé par la prise en charge de mon grand-père, je perds connaissance.

Petit à petit, mon corps se réchauffe, mon esprit tente de revenir à moi et enfin, je me réveille, allongé dans mon lit… Me voici de retour de mon #RDVANcestral.

C'était un 11 février 1945, date à laquelle mon grand-père fut blessé par un éclat d’obus en bas de la colonne vertébrale. Sauvé par un soldat allemand, il fut temporairement paralysé puis hospitalisé au Réserve-Lazarett II Regensburg. Sans cette blessure, mon grand-père aurait sans doute péri quelques semaines plus tard, dans la débâcle de l'armée allemande dans la poche de Courlande...


jeudi 31 mai 2018

#Généathème - Hommage à mon papi, malgré-nous de 1942 à 1945

Pour ce Généathème du mois de mai, Sophie Boudarel de la Gazette des Ancêtres nous propose, entre autre, de nous plonger dans le parcours d’un membre de notre famille durant la seconde guerre mondiale. Je souhaite, au travers de cet article, rendre hommage à mon grand-père maternel, Pierre HOURTE, qui, comme son père, a été enrôlé pour combattre en uniforme allemand, bien malgré-lui…

Ce texte est une version corrigée et augmentée d’un texte que j’avais écrit en 2013. 

Papi,

Pierre HOURTE, en malgré-nous
Tu vois le jour le 23 octobre 1923 dans le village de Vinsberg. Cela fait maintenant quelques petites années que la Moselle a réintégré la France, non sans difficultés. Tes parents, Pierre et Céline découvrent la vie française. Nés allemands en 1897, ils ont cependant reçus une éducation « à la française ».

A l’âge de 3 ans, ta chère maman trouve le repos éternel, partie trop tôt, à l’âge de 29 ans… Ton père en est très attristé, mais quelques mois plus tard, il rencontre Clémence, qui s’occupera de toi comme de son propre fils. Au moins, tu n’auras pas manqué d’amour, avec ta sœur et ton frère qui naîtront de ce mariage.

Au début des années 1930, toute la famille quitte Vinsberg pour s’installer à Marange-Silvange. La vie de la ferme devenait difficile et l’appel des usines qui cherchaient de la main d’œuvre avait décidé ton père à entrer comme ouvrier dans l’usine d’Hagondange.

1939, la guerre éclate. Tu as presque 16 ans. C’est d'abord la drôle de guerre, rien ne se passe vraiment ; et puis, en mai 1940, les soldats allemands envahissent la France. La Moselle et l'Alsace revivent les moments terribles de 1871 et sont intégrées au Reich... Malgré-toi, tu deviens allemand.

En 1942, tu as 19 ans. La guerre perdure. La police allemande t'as arrêté sans ménage car elle te soupçonne de sabotage à l'usine où tu travailles. Tu pars dans un camp de prisonniers.

Quelques mois plus tard, comme tous les jeunes de ton âge, tu es contraint de prendre l'uniforme allemand, le Feldgrau. Tu entres dans la Wehrmacht. Après trois mois de formation, tu pars ensuite à Allenstein (dans l’actuelle Pologne) au sein du 11ème Bataillon de Réserve d’Artillerie.

En mai 1943, tu es en permission à Marange, chez tes parents. Au moment de partir, tu as une petite altercation avec une jeune fille de la commune qui fait partie de la Bund Deutscher Mädel (Version féminine de la Jeunesse Hitlérienne). Celle-ci t’as sans doute dénoncé car ta famille n’auras plus de nouvelles de ta part pendant plus d’un an.

Après ton retour à Allenstein, tu es hospitalisé, ce qui retardera ton arrivée sur le front.

En octobre 1943, tu entres dans la 5ème Batterie du 11ème Régiment d’Artillerie qui combat sur le front de l’Est. C’est la destination la plus commune pour les Alsaciens et Mosellans qui ont été incorporés de force dans la Wehrmacht, ceci pour éviter toute tentation de fuite.

23 octobre 1943... Voilà un bien triste anniversaire. Le jour de tes 20 ans, tu arrives sur le front, non loin de Leningrad. Devant toi, il n'y a plus aucun arbre, seulement la désolation, la boue, des cratères et des cadavres. Sur un tronc, tu aperçois une main arrachée par un obus… A 20 ans, on ne mérite pas de voir ces choses-là… Les seuls mots qui te viennent sont "Oh maman...".

Tu vis ensuite l'horreur de la guerre et tu n'as jamais vraiment voulu en parler. Tu participes ensuite à différents combats : Narwa, Pernau, Riga... Toutes ces informations, je les tiens des archives de Berlin.

La Bataille de Narwa (Wikipedia)
En février 45, après une longue retraite vers l’actuelle Lettonie, tu es blessé pendant la bataille de Kurland. C’est un soldat allemand qui te sauvera, toi, Alsacien-Mosellan. Tu lui en seras reconnaissant toute ta vie.

Pendant un moment, tu es resté paralysé. Tu es ensuite envoyé à l'hôpital à Regensburg (Ratisbonne). La blessure étant sévère, tu y restes pendant le restant de la guerre. Lorsque l'on connait le sort des soldats allemands qui ont combattu à Kurland, je crois que cette blessure, aussi douloureuse soit-elle, t'a sauvé la vie...

Mai 1945, tu es libéré de l'hôpital. Après avoir récupéré quelques habits civils, tu prends la route pour rejoindre la Moselle. Le 24 mai 1945, une hirondelle entre dans la chambre de ta sœur. Elle est annonciatrice d’une bonne nouvelle : ton retour.

Certes, tu reviens blessé, amaigri, mais tu es redevenu français, et surtout libre. 

Je n'ai malheureusement pas connu mon papi, car il nous a quitté quelques jours après ma naissance. Les blessures de la guerre et les traitements contre ses maux l'ont rendu malade. J'espère en tout cas qu'aujourd'hui, il repose en paix, loin des tourments de cette triste période.

lundi 15 avril 2013

M comme "Malgré-nous"

Le mot "Malgré-Nous", pour rendre hommage à mon grand-père...

Tu es né en 1923. La guerre de 14-18, la "Der des Der", était terminée depuis déjà 5 ans et la Moselle redécouvrait la vie française. Tes parents sont en effet nés allemands, mais ont reçu une éducation à la française... A trois ans, ta mère décède. Ton père se remarie quelques années plus tard.

En 1939, la guerre éclate. Tu avais presque 16 ans. C'était d'abord la drôle de guerre, rien ne se passait vraiment ; et puis, en mai 1940, les soldats allemands ont envahis la France. La Moselle et l'Alsace revivent les moments terribles de 1871 et sont intégrées au Reich... Malgré-toi, tu es devenu allemand.

En 1942, tu avais 19 ans. La police allemande t'a arrêté sans ménage car elle te soupçonnait de sabotage à l'usine où tu travaillais. Tu a été envoyé dans un camp de prisonniers. 

Quelques mois plus tard, tu a été contraint de prendre l'uniforme allemand.Après une période de formation, tu es parti vers l'Est. C'est sur le font soviétique que l'on envoyait le plus souvent les Alsaciens et Mosellans qui avaient été incorporés de force dans la Wehrmacht, pour éviter toute tentation de fuite.

Le jour de tes 20 ans, tu es arrivé sur le front de Stalingrad. Devant toi, il n'y avait plus un arbre, seulement la désolation. Tu as dit "Oh maman...". Tu as ensuite vécu l'horreur de la guerre. Tu n'as jamais vraiment voulu en parler.

En février 45, tu as été blessé pendant la bataille de Kurland. Pendant un moment, tu resteras paralysé. Tu es envoyé à l'hôpital à Regensburg (Ratisbonne). La blessure étant sévère, tu y resteras pendant le restant de la guerre. Lorsque l'on connait le sort des soldats allemands qui ont combattu à Kurland, sans doute cette blessure, aussi douloureuse soit-elle, t'a sauvé la vie...

En mai 1945, tu a été libéré de l'hôpital. Après avoir récupéré quelques habits civils, tu a pris la route pour la Moselle et tu as pu retrouver ta maison. Tu es redevenu français, et surtout libre.


Mon grand-père fait parti des milliers de jeunes alsaciens et mosellans qui ont été enrôlés de force dans l'armée allemande. Tous n'eurent pas la chance de revenir vivant. Après la guerre, certains eurent du mal à comprendre comment de jeunes français ont pu revêtir l'uniforme allemand. Certains diront qu'ils étaient collabos. L'histoire est beaucoup plus complexe qu'elle n'y parait. Avaient-ils le choix ? Quelle choix ? Partir en guerre du côté allemand ou refuser, et entraîner avec eux, toute leur famille dans les camps de concentration ? Je le sais, mon grand-père détestait cet uniforme, il le haïssait. Qu'aurais-je fait à sa place ? Je ne sais pas. La seule chose que je sais, c'est que l'on ne peut pas les juger.

A partir des témoignages de proches et documents retrouvés, j'ai pu retracer l'histoire de mon grand-père. J'ai aujourd'hui un immense respect pour lui et son parcours.

 

> Pour ceux qui ont l'occasion de passer à côté de Metz, je vous conseille l'exposition "Malgré-Eux dans l’armée allemande-  Les incorporés de force mosellans 1942-1945", aux archives départementales de la Moselle (Saint-Julien lès Metz), jusqu'au31 août 2013 (entrée libre).

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