Le Challenge de A à Z se finit aujourd'hui avec la dernière lettre de l'alphabet: la lettre Z. Pour terminer, voici une petite présentation de Zoufftgen, située au nord de la Moselle, et paroisse d'origine de Philippe HACARDIO, arrière-grand-père de Marie HACARDIO, orpheline dont j'ai relaté l'histoire il y a quelques jours.
Zoufftgen est situé à la frontière avec le Luxembourg. Plutôt rurale au sud, la commune est largement dominée par les bois au nord.
Petite particularité régionale, le nom de la commune possède une version en francique luxembourgeois et une version en français. Ainsi, Zoufftgen est le nom "francique". On retrouve le nom francisé sur les cartes des Naudins, où la paroisse est nommée "Souffletier". Sur les cartes de Cassini, la paroisse est nommée "Zoufken".
C'est donc à Zoufftgen que se termine le Challenge de A à Z. Merci en tout cas à Sophie Boudarel d'avoir pris l'initiative de ce Challenge.
A très bientôt.
mardi 30 avril 2013
lundi 29 avril 2013
Y comme "Série Yf"
Pas facile la lettre Y pour le Challenge de A à Z... Heureusement, le classement alphabétique des archives nous apporte de l'inspiration ! Aujourd'hui, petit focus sur la série Yf des archives historiques de la défense.
Le Service Historique de la Défense (SHD) constitue le centre des archives de l'armée française. Il a été créé en 2005 en intégrant notamment l'ancien Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT). Il se compose du centre historique des archives implanté sur différents site, dont le site du château de Vincennes. Pour tout ceux qui ont des ancêtres militaires, le SHD est une étape obligatoire.
Me concernant, et mis à part mes grands-parents et arrières-grands-parents qui ont combattu pendant les deux conflits mondiaux, deux de mes aïeux sont cités comme soldats ou militaires : Jean CONNERATH et Louis Joseph WALENTIN.
Ils ont vécu sur une période allant de la fin du XVIIIe siècle à la moitié du XIXe siècle et sont cités dans les registres d'état-civil comme soldats pensionnés.
La recherche d'informations sur des soldats pensionnés débute sur le site internet du SHD. Les dossiers de pension sont en effet classés en série Yf. Il existe 13 sous-série, classées de la manière suivante :
Les sous-séries 10, 12 et 13 sont dépourvues d'instrument de recherche.
Recherche dans le répertoire alphabétique en sous-série 2Yf
La recherche des pensionnés de 1815 se fait alors en sous-série 2Yf, dont le répertoire alphabétique est numérisé et mis en ligne à cette adresse (il est également disponible à Vincennes).
Le répertoire alphabétique de la sous-série 2Yf est constitué de 10 volumes. A chaque nom figure un numéro de dossier, qui constitue la cote du dossier en question. Ainsi, pour Louis Joseph WALENTIN (extrait ci-dessous), la cote du dossier classé en archive est 2Yf28343.
Consultation du dossier
SHD - Répertoire de la sous-série 2Yf - Volume 10, Simon à Zylof.
La consultation du dossier peut se faire de deux manières :
1. La consultation des archives à Vincennes se fait selon un processus de réservation de place et de documents. Pour cela, il faut être inscrit comme lecteur au SHD (possibilité de se préinscrire par internet, mais passage obligé au bureau des inscriptions situé au RdC du bâtiment).
La réservation de place et de documents peut se faire également par internet sur une page dédiée. Pour cela, il faut se munir de son numéro de lecteur et des cotes des documents souhaités. La seule contrainte (et qui est de taille) est que l'on vous propose une date pour venir consulter les documents, qui peut s'avérer être différente de la date souhaitée. Cela est du notamment au nombre de places limité en salle de lecture. Le délai est actuellement de plus d'un mois. Pour ma part, cette procédure est contraignante et peu compatible avec mon travail.
2. La deuxième solution consiste à faire une demande de reproduction d'un dossier. Celui-ci se fait également par internet, grâce à un formulaire. Pour les dossiers de pension, il faut faire précéder son numéro par GR/2 Yf. Il faut également préciser également les noms et prénoms ainsi que, dans la mesure du possible, la date de naissance et le dernier grade de l'individu recherché.
La procédure est également très longue. Pour ma part, j'ai fait ma demande internet le 16 décembre 2012. J'ai reçu un devis de reproduction de document deux mois plus tard, le 21 février 2013. Le chèque a été encaissé le 21 mars et j'attends toujours le document, soit plus de 4 mois après ma demande.
Dans tous les cas, il faudra être patient... Pour autant, je reste compréhensif. Je pense que le personnel fait avec les moyens disponibles, ce qui entraîne nécessaire des délais très longs. A Vincennes, j'ai été très bien accueilli et on m'a très bien renseigné.
Petite présentation
Le Service Historique de la Défense (SHD) constitue le centre des archives de l'armée française. Il a été créé en 2005 en intégrant notamment l'ancien Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT). Il se compose du centre historique des archives implanté sur différents site, dont le site du château de Vincennes. Pour tout ceux qui ont des ancêtres militaires, le SHD est une étape obligatoire.
Me concernant, et mis à part mes grands-parents et arrières-grands-parents qui ont combattu pendant les deux conflits mondiaux, deux de mes aïeux sont cités comme soldats ou militaires : Jean CONNERATH et Louis Joseph WALENTIN.
Ils ont vécu sur une période allant de la fin du XVIIIe siècle à la moitié du XIXe siècle et sont cités dans les registres d'état-civil comme soldats pensionnés.
Recherche de soldats pensionnés
La recherche d'informations sur des soldats pensionnés débute sur le site internet du SHD. Les dossiers de pension sont en effet classés en série Yf. Il existe 13 sous-série, classées de la manière suivante :
- 1 Yf • Pensions sur le Trésor royal, 1777-1790
- 2 Yf • Pensions, 1801-1817
- 3 à 9 Yf • Pensions, 1817-1914
- 11 Yf • Instances de pension, 1915-1926
Les sous-séries 10, 12 et 13 sont dépourvues d'instrument de recherche.
Recherche dans le répertoire alphabétique en sous-série 2Yf
La recherche des pensionnés de 1815 se fait alors en sous-série 2Yf, dont le répertoire alphabétique est numérisé et mis en ligne à cette adresse (il est également disponible à Vincennes).
Le répertoire alphabétique de la sous-série 2Yf est constitué de 10 volumes. A chaque nom figure un numéro de dossier, qui constitue la cote du dossier en question. Ainsi, pour Louis Joseph WALENTIN (extrait ci-dessous), la cote du dossier classé en archive est 2Yf28343.
SHD - Répertoire de la sous-série 2Yf - Volume 10 |
Consultation du dossier
SHD - Répertoire de la sous-série 2Yf - Volume 10, Simon à Zylof.
La consultation du dossier peut se faire de deux manières :
- Se déplacer au SHD à Vincennes
- Demander une copie du document.
1. La consultation des archives à Vincennes se fait selon un processus de réservation de place et de documents. Pour cela, il faut être inscrit comme lecteur au SHD (possibilité de se préinscrire par internet, mais passage obligé au bureau des inscriptions situé au RdC du bâtiment).
La réservation de place et de documents peut se faire également par internet sur une page dédiée. Pour cela, il faut se munir de son numéro de lecteur et des cotes des documents souhaités. La seule contrainte (et qui est de taille) est que l'on vous propose une date pour venir consulter les documents, qui peut s'avérer être différente de la date souhaitée. Cela est du notamment au nombre de places limité en salle de lecture. Le délai est actuellement de plus d'un mois. Pour ma part, cette procédure est contraignante et peu compatible avec mon travail.
2. La deuxième solution consiste à faire une demande de reproduction d'un dossier. Celui-ci se fait également par internet, grâce à un formulaire. Pour les dossiers de pension, il faut faire précéder son numéro par GR/2 Yf. Il faut également préciser également les noms et prénoms ainsi que, dans la mesure du possible, la date de naissance et le dernier grade de l'individu recherché.
La procédure est également très longue. Pour ma part, j'ai fait ma demande internet le 16 décembre 2012. J'ai reçu un devis de reproduction de document deux mois plus tard, le 21 février 2013. Le chèque a été encaissé le 21 mars et j'attends toujours le document, soit plus de 4 mois après ma demande.
Dans tous les cas, il faudra être patient... Pour autant, je reste compréhensif. Je pense que le personnel fait avec les moyens disponibles, ce qui entraîne nécessaire des délais très longs. A Vincennes, j'ai été très bien accueilli et on m'a très bien renseigné.
samedi 27 avril 2013
X comme "X"
N'allez pas croire à une quelconque histoire en dessous de la ceinture... L'article d'aujourd'hui est relatif aux "X" ou "+", marques ordinaires généralement faites par nos ancêtres qui "n'avaient l'usage d'escrire".
Des croix peu différenciées
La majorité des marques ordinaires sont des croix latines, que l'on retrouve sous la forme de X ou +. Rien de ressemble plus à une croix, et il est difficile de reconnaître la marque d'un ancêtre au travers de ce signe.
Le choix de faire une croix n'était pas anodin. Symbole religieux par excellence, apposer une croix signifiait que l'on prenait Dieu pour témoin.
Des formes plus particulières
Certains de mes ancêtres utilisaient des signes qui permettaient de les différencier. Ceci marque sans doute un forme de caractère bien établi. C'était ainsi se "démarquer" des autres paroissiens (et pour éviter également tout usurpation d'identité...).
Ceci est le cas par exemple de Laurent DROMMEREY dont j'ai relaté la vie et la mort, et qui apposait une marque particulière. On remarque que le geste reste peu précis et il semble qu'il ne savait pas écrire.
Cette marque particulière en forme de papillon m'a permis de l'identifier dans certains actes, lorsque son nom n'était pas cité. Je n'ai pas encore trouvé de signification particulière.
Des indices sur le métier
Certaines marques avaient leur propre signification, et notamment sur le métier. Parmi mes ancêtres, Nicolas GUITTIENNE a apposé sa marque particulière sur l'acte de mariage de sa fille, Elisabeth, le 6 juillet 1698 à Luttange :
Cette marque représente une navette de tisserand, métier de Nicolas GUITTIENNE, qui est confirmé dans des actes suivants.
On s'attache souvent à analyser les signatures, mais analyser les marques de nos ancêtres peut nous renseigner sur leur caractère ou leur métier.
Des croix peu différenciées
La majorité des marques ordinaires sont des croix latines, que l'on retrouve sous la forme de X ou +. Rien de ressemble plus à une croix, et il est difficile de reconnaître la marque d'un ancêtre au travers de ce signe.
Le choix de faire une croix n'était pas anodin. Symbole religieux par excellence, apposer une croix signifiait que l'on prenait Dieu pour témoin.
Des formes plus particulières
Certains de mes ancêtres utilisaient des signes qui permettaient de les différencier. Ceci marque sans doute un forme de caractère bien établi. C'était ainsi se "démarquer" des autres paroissiens (et pour éviter également tout usurpation d'identité...).
Ceci est le cas par exemple de Laurent DROMMEREY dont j'ai relaté la vie et la mort, et qui apposait une marque particulière. On remarque que le geste reste peu précis et il semble qu'il ne savait pas écrire.
AD57 - 9NUM/ED1E1 |
Des indices sur le métier
Certaines marques avaient leur propre signification, et notamment sur le métier. Parmi mes ancêtres, Nicolas GUITTIENNE a apposé sa marque particulière sur l'acte de mariage de sa fille, Elisabeth, le 6 juillet 1698 à Luttange :
AD57 - 9NUM/431ED1E1 |
On s'attache souvent à analyser les signatures, mais analyser les marques de nos ancêtres peut nous renseigner sur leur caractère ou leur métier.
vendredi 26 avril 2013
W comme "Walentin"
Je parlais dans un article précédent des noms de famille dont l'orthographe variait au fil du temps et en fonction des humeurs du curé de la paroisse... Voici une énigme orthographique que je retrouve dans ma généalogie, avec le patronyme "WALENTIN".
Vous aviez fait la connaissance au début du Challenge d'Apollon WALENTIN, Coquetier de son état. Dans la famille, l'orthographe de ce nom de famille nous a toujours intrigué. Pourquoi un W et pourquoi pas un V ?
Un patronyme germanisé en 1870 ?
Nous pensions au départ que le patronyme avait été orthographié de la sorte lors de l'annexion de la Moselle par les allemands à partir de 1870. Il aurait alors été "germanisé" avec le remplacement du V par le W. Ceci peut sembler logique. Pour autant, lorsqu'on analyse les registres d'état civil, les autres patronymes débutant par un V restent orthographiés de la sorte...
Le W, bien avant 1870...
La première hypothèse est très vite balayée lorsque l'on retrouve le patronyme orthographié avec un W avant 1870.
En 1817, on retrouve le grand-père d'Apollon WALENTIN, Louis Joseph (Sosa 240), pensionné militaire :
En 1788, à sa naissance, son parrain est cité dans l'acte de baptême. Son nom est orthographié avec un V par le curé, mais la (belle) signature du parrain, Louis Joseph, montre ostensiblement un W:
... mais un V avant 1780
8 ans plus tôt, en 1780, on retrouve la signature du grand-père de Louis-Joseph WALENTIN (Sosa 240), Bernard dans l'acte de décès de son fils, Jacques. Surprise. Son nom est orthographié avec un V, tout comme il l'écrit lui-même dans sa signature :
Les autres actes qui remontent au delà de 1780 ne montrent plus de signatures, mais le patronyme est toujours orthographié avec un V par les curés des paroisses concernées.
Conclusion
L'orthographe du patronyme WALENTIN avec un W daterait de la fin du XVIIIe siècle. Cette première apparition du W est présente dans la signature de Louis Joseph WALENTIN, également parrain de mon aïeul, mon Sosa 240.
Ce W n'apparaît vraiment qu'à partir de ce Sosa 240 : Louis-Joseph WALENTIN, fils naturel de Catherine VALENTIN. Alors, erreur de transcription qui s'est figée dans les registre ou souhait de Louis Joseph ?
Vous aviez fait la connaissance au début du Challenge d'Apollon WALENTIN, Coquetier de son état. Dans la famille, l'orthographe de ce nom de famille nous a toujours intrigué. Pourquoi un W et pourquoi pas un V ?
Un patronyme germanisé en 1870 ?
Nous pensions au départ que le patronyme avait été orthographié de la sorte lors de l'annexion de la Moselle par les allemands à partir de 1870. Il aurait alors été "germanisé" avec le remplacement du V par le W. Ceci peut sembler logique. Pour autant, lorsqu'on analyse les registres d'état civil, les autres patronymes débutant par un V restent orthographiés de la sorte...
Le W, bien avant 1870...
La première hypothèse est très vite balayée lorsque l'on retrouve le patronyme orthographié avec un W avant 1870.
En 1817, on retrouve le grand-père d'Apollon WALENTIN, Louis Joseph (Sosa 240), pensionné militaire :
Archives SHD - Pensions, 1801-1817 (Cote 2Yf) Volume 10 |
AD57 - 9NUM/312ED1E3 (paroisse de Hayes) |
8 ans plus tôt, en 1780, on retrouve la signature du grand-père de Louis-Joseph WALENTIN (Sosa 240), Bernard dans l'acte de décès de son fils, Jacques. Surprise. Son nom est orthographié avec un V, tout comme il l'écrit lui-même dans sa signature :
AD57 - 9NUM/5E111/3 (paroisse de Courcelles-Chaussy) |
Conclusion
L'orthographe du patronyme WALENTIN avec un W daterait de la fin du XVIIIe siècle. Cette première apparition du W est présente dans la signature de Louis Joseph WALENTIN, également parrain de mon aïeul, mon Sosa 240.
Ce W n'apparaît vraiment qu'à partir de ce Sosa 240 : Louis-Joseph WALENTIN, fils naturel de Catherine VALENTIN. Alors, erreur de transcription qui s'est figée dans les registre ou souhait de Louis Joseph ?
jeudi 25 avril 2013
V comme "Vacances studieuses"
En écho à l'article d'Elodée sur "Vacances, Voyages", voici un article sur ce thème des vacances. En effet, pour la plupart des généalogistes, les seuls moments véritablement propices aux recherches sont les vacances. Ceci est particulièrement vrai lorsque l'on se situe loin de la région concernée...
ou chaque question que je me pose et qui nécessite tout un processus de recherche je crée une fiche en y mettant la question posée, l'objectif de ma recherche, ainsi que les documents ou types de documents que je dois consulter.
Pour les recherches aux archives départementales, les sites internet facilitent également la tâche, grâce aux repertoires numériques plus ou moins détaillés. Avec un peu de connaissance des différents fonds et sous-séries, et une recherche dans les répertoires numériques, j'arrive à déterminer les cotes des documents ou les sous-séries à consulter.
Ainsi formalisées, les fiches sont rangées et classées en un même endroit. Ensuite, je ressors toutes les fiches avant chaque vacances et choisis les sujets de recherche à travailler. A chaque visite en salle de lecture, je me fixe un ou deux sujets (en fonction du nombre de documents à consulter), ce qui évite de se disperser. Je prends également d'autres sujets, au cas où il me resterait un peu de temps.
Je n'ai pas forcément le temps de lire et déchiffrer chaque document. Aussi, je prends en photo chaque page ou chaque document qui m'intéresse. Une fois à la maison, je peux prendre le temps de déchiffrer et retranscrire. Ceci demande néanmoins un minimum de méthode car on peut très vite être envahi par des prises de vue à ne savoir qu'en faire.
Premièrement, je note les cotes des documents consultés sur une feuille (chose que j'oubliais au départ...). Au démarrage de chaque série de photos d'un même cote, je prends également en photo une feuille blanche avec la cote écrite dessus (un peu comme au démarrage de chaque bobine de microfilm). Cela permet de faciliter les tris entre chaque série de clichés.
De retour à la maison, je classe chaque série de photo par dossier (chaque dossier est nommé selon la cote). Pour les archives notariales ou judiciaires, j'essaie dans la mesure du possible de créer un tableau repertoriant les actes ainsi récupérés et les images qui leurs correspondent.
Au final, mes résultats sont classés par lieu d'archive/Sous-Série/Document (coté).
De l'intérêt des vacances
En me déplaçant dans ma région d'origine, je me cale quelques demi-journées destinées aux recherches généalogiques. J'en profite pour:- interroger des personnes ressources,
- visiter des villages, cimetières ou autres lieux
- consulter des documents "sources" aux archives départementales
Anticiper et préparer ses déplacements
J'ai mis au point depuis quelques mois des fiches de recherche. Ainsi, pour chaque sujetou chaque question que je me pose et qui nécessite tout un processus de recherche je crée une fiche en y mettant la question posée, l'objectif de ma recherche, ainsi que les documents ou types de documents que je dois consulter.
Pour les recherches aux archives départementales, les sites internet facilitent également la tâche, grâce aux repertoires numériques plus ou moins détaillés. Avec un peu de connaissance des différents fonds et sous-séries, et une recherche dans les répertoires numériques, j'arrive à déterminer les cotes des documents ou les sous-séries à consulter.
Ainsi formalisées, les fiches sont rangées et classées en un même endroit. Ensuite, je ressors toutes les fiches avant chaque vacances et choisis les sujets de recherche à travailler. A chaque visite en salle de lecture, je me fixe un ou deux sujets (en fonction du nombre de documents à consulter), ce qui évite de se disperser. Je prends également d'autres sujets, au cas où il me resterait un peu de temps.
Etre méthodique, ne rien oublier...
En salle de lecture, il est important d'être méthodique et rigoureux dans la consultation des documents, notamment dans le cas où l'on ne peut s'y déplacer que deux ou trois fois par an.Je n'ai pas forcément le temps de lire et déchiffrer chaque document. Aussi, je prends en photo chaque page ou chaque document qui m'intéresse. Une fois à la maison, je peux prendre le temps de déchiffrer et retranscrire. Ceci demande néanmoins un minimum de méthode car on peut très vite être envahi par des prises de vue à ne savoir qu'en faire.
Premièrement, je note les cotes des documents consultés sur une feuille (chose que j'oubliais au départ...). Au démarrage de chaque série de photos d'un même cote, je prends également en photo une feuille blanche avec la cote écrite dessus (un peu comme au démarrage de chaque bobine de microfilm). Cela permet de faciliter les tris entre chaque série de clichés.
De retour à la maison, je classe chaque série de photo par dossier (chaque dossier est nommé selon la cote). Pour les archives notariales ou judiciaires, j'essaie dans la mesure du possible de créer un tableau repertoriant les actes ainsi récupérés et les images qui leurs correspondent.
Au final, mes résultats sont classés par lieu d'archive/Sous-Série/Document (coté).
mercredi 24 avril 2013
U comme "Une journée de pause..."
Très peu de temps aujourd'hui, et peu d'inspiration. J'utilise alors mon "joker" (règle que je viens d'instaurer !) pour Une journée de pause dans le Challenge...
A demain pour la lettre V !
A demain pour la lettre V !
mardi 23 avril 2013
T comme "Temps"
Le temps qu'il fait, le temps qui passe ou qui court... le temps est partout "présent" en généalogie...
Le temps c'est d'abord le temps qu'il fait. Orage, pluie, vent, tempête, froid, sécheresse... nos aïeux qui vivaient de la terre étaient fortement dépendant des caprices du temps...
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées,
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit.
Victor Hugo Les Feuilles d'automne, Soleils couchants
Le temps c'est également le temps qui passe... l'horloge tourne inexorablement... C'est ce temps qui nous manque quelques fois, voire souvent. Ah! si j'avais plus de temps... sans doute mes recherches avanceraient plus vite...
Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Baudelaire in Les Fleurs du mal, 1861
Enfin, avec les années qui passent, les faits de vie, anecdotes et autres souvenirs se perdent petit à petit... Bien évidemment, la généalogie ne permet pas de tout retrouver, mai au travers de nos recherches, on retrouve quelques bribes de ces souvenirs...
Avec le temps... Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Léo Ferré
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